La Traversée VTT de l'Ariège - Étape 02 : Refuge du Chioula à Comus

A voir :

Le château de Montaillou
Le site fortifié du "Castellas" fut bâti probablement à la fin du XIIème siècle par les seigneurs d'Alion, importante famille noble de cette terre du même nom. Bernard d'Alion est à cette époque largement impliqué dans l'hérésie cathare et recueille de nombreux Bonshommes pourchassés. Il est condamné par l'Inquisition en 1258. Le château et la terre de Montaillou reviennent alors au comte de Foix. Le château devient une forteresse de frontière, tenue par un châtelain, entre le comté de Foix, les terres du roi de France et le royaume d'Aragon.

La forêt royale de Prades
Créée sous Louis XIV par ordonnance de Louis de Froidour en 1660, la forêt royale de l’Ourza et du Basqui, dite forêt royale de Prades, était délimitée sur environ 1800 ha. En effet, le bois, richesse ô combien importante sous l’Ancien Régime, servait non seulement de combustible pour les forges mais aussi de base à la construction des navires de guerre. De ce fait, le roi possédait de nombreuses forêts royales surveillées où le vol de bois était puni de mort. Afin de matérialiser ce périmètre interdit, étaient visibles sur chaque chemin d’accès des rosaces fleurdelisées (la fleur de lys étant l’emblème royal) sculptées sur un rocher.

Le quartier fortifié de Prades
De forme générale triangulaire, le village de Prades s’organise autour de l’axe formé par la grande rue et d’un quartier fortifié de forme quadrangulaire, en haut du village à proximité d’un puits et du ruisseau de Prades. Ces fortifications correspondent à un réduit fortifié villageois du bas Moyen-Age servant de protection. De petite taille, il exclut une grande partie des habitations ainsi que l’église paroissiale. Phénomène unique en haute Ariège, il peut avoir été édifié sous la pression des conflits peu après le milieu du XIVème siècle, à cause de la situation périphérique du village de Prades au sein du Comté de Foix. Le quartier garde encore aujourd’hui son aspect fortifié. Les deux portes plus ou moins dégradées subsistent. On peut encore suivre le mur d’enceinte, souvent intégré aux maisons.